1 Pierre 2v10 : Vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, vous êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez pas obtenu compassion, vous avez maintenant obtenu compassion.

Le chapitre 2 de la Genèse, nous rapporte la création d’un homme, puis de sa femme qui forment le premier couple duquel est issue toute l’humanité. Dès le chapitre 10, il est question de peuples. Puis, au chapitre 12, Dieu parle à Abram et lui déclare : « Je ferai de toi l’ancêtre d’un grand peuple ; je te bénirai, je ferai de toi un personnage renommé et tu deviendras une source de bénédiction pour d’autres. » Gen. 12v2. Nous voici donc face à cette réalité : Dieu s’est choisi un peuple, le peuple d’Israël, appelé communément « le peuple élu ».

Mais tout ne s’arrête pas là. Ce peuple, Dieu l’a distingué au milieu des autres peuples pour qu’il soit un peuple témoin devant tous : « C’est vous qui êtes mes témoins, déclare l’Eternel, ainsi que mon serviteur, celui que j’ai choisi afin que vous sachiez, croyiez et reconnaissiez qui je suis : avant moi jamais aucun dieu n’a été formé et après moi jamais aucun autre n’existera. » Es. 43v10.

Dieu poursuivait un plan. Son dessein a consisté à faire sortir d’Israël son Messie.

C’est ce qui est arrivé lorsque Jésus est venu parmi nous. Avant son Ascension, Jésus confiera une mission à ses disciples : « Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Matthieu 28v19-20

Dès lors, c’est un peuple nouveau qui apparaît. Les juifs n’ont pas été rejetés, mais avec les Juifs et des non-Juifs, le Seigneur fait un seul peuple : « En ce temps-là, vous étiez sans Messie, vous n’aviez pas le droit de faire partie du peuple d’Israël, vous étiez étrangers aux alliances conclues par Dieu pour garantir sa promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, par votre union avec Jésus-Christ, vous qui, autrefois, étiez loin, vous êtes devenus proches grâce au sacrifice de Christ. Car nous lui devons notre paix. Il a, en effet, instauré l’unité entre les Juifs et les non-Juifs et abattu le mur qui les séparait… » Eph. 2v12-14

La conscience de faire partie du peuple de Dieu devrait être entretenue par chaque croyant. C’est là notre identité qui ne devrait pas se dissoudre dans l’ambiance délétère de la société. L’intérêt que nous portons à notre appartenance devrait toujours inspirer nos choix, nos pensées, nos paroles, nos actions.
Un peuple est uni par une langue : notre langue, c’est celle de la Parole de Dieu, c’est le langage de l’Amour.
Un peuple possède un territoire : prions et agissons pour que les frontières de l’Evangile s’élargissent encore plus dans notre génération.
Un peuple a des coutumes : nos célébrations, nos fêtes, sont des rendez-vous qui contribuent à fortifier tous les membres du Royaume de Dieu et à assister au passage, de la mort à la vie, de nouvelles personnes qui viennent rejoindre les rangs du peuple de Dieu.

Bientôt, voilà ce que nous vivrons : « Après cela, je vis une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer. C’étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de tuniques blanches et ils avaient à la main des branches de palmiers. Ils proclamaient d’une voix forte : Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le trône, et à l’Agneau. » Apo. 7v9-10
Robert Héris

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