« Si l’Eternel paraît tarder, attends le patiemment, car il vient sûrement, il ne tardera pas. Si quelqu’un flanche, il n’est pas droit de cœur mais le juste vivra grâce à sa foi. » Habaquq 2v3-4
« En effet, cet Evangile nous révèle en quoi consiste la justice que Dieu accorde : elle est reçue par la foi et rien que par la foi, comme il est dit dans l’Ecriture : le juste vivra grâce à la foi. » Romains 1v17.
« Il est d’ailleurs évident que personne ne sera déclaré juste devant Dieu grâce à son obéissance à la Loi, puisque l’Ecriture déclare : le juste vivra grâce à la foi. » Galates 3v11
« Encore un peu de temps, un tout petit peu de temps, et celui qui doit venir viendra, il ne tardera pas. Celui qui est juste à mes yeux vivra par la foi, mais s’il retourne en arrière, je ne prends pas plaisir en lui. » Hébreux 10v37-38.

J’espère que la lecture de ces quatre passages ne vous a pas parue fastidieuse ? J’ai volontairement réuni ces quatre références bibliques car elles contiennent toutes l’expression : « Le juste vivra par sa foi, la foi ou grâce à la foi. »

J’attire votre attention sur le fait que cette vérité est répétée plusieurs fois dans la Bible. C’est un indice d’importance qui devrait éveiller notre intérêt.

Le texte initial se trouve dans le livre du prophète Habaquq (7ième siècle avant J.C.). Il nous rappelle que la foi, celle qui est agréable à Dieu (Héb. 11v6), nous permet d’attendre patiemment l’intervention du Seigneur dans les situations difficiles que nous traversons : « … car il vient sûrement, il ne tardera pas. »

Le second passage, tiré de l’épître de Paul aux Romains, nous rappelle le rôle capital de Dieu dans notre justification. C’est bien par la foi et la foi seule que le croyant va saisir et conserver le salut qui lui est gratuitement offert. Un commentateur a écrit : « C’est la méditation de ce passage qui a été à l’origine de la découverte réformatrice du moine augustinien Martin Luther » (in commentaire intégral. Antoine Nouis.)

La troisième citation tirée de l’épître aux Galates (encore l’Apôtre Paul), nous rappelle que l’obéissance à des règles ne fait pas de nous de véritables enfants de Dieu. C’est encore la foi qui est mise à l’honneur. Celle-ci, comme dit précédemment, nous justifie et nous donne la vie.

Enfin, dans l’épître aux Hébreux, c’est l’aspect de la persévérance qui nous est rappelé. Pas question de retourner en arrière. L’homme de foi est un homme endurant. Dieu aime de telles personnes qui, malgré leurs faiblesses, sont rendues résistantes par la foi qui les habite.
La vie chrétienne n’est pas un long fleuve tranquille. Au contraire elle est faite d’une alternance entre des périodes de combat et des moments plus calmes.
Mettons à profit chaque occasion qui se présentera à nous pour entretenir notre foi en la nourrissant par la Parole, la prière, la communion fraternelle et l’engagement pour le Royaume de Dieu.
Parvenu au bout de son pèlerinage terrestre, Paul pouvait affirmer :
« J’ai combattu le bon combat. J’ai achevé ma course. J’ai gardé la foi. » 2 Tim.4v7.
Courage ! Le Seigneur qui l’a soutenu est le même dans lequel nous avons placé toute notre foi !
Robert Héris

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