Dimanche dernier, à travers le message apporté par Ludwig, nous avons été invités à redécouvrir une vérité simple et pourtant bouleversante : « Tu es merveilleux. » Trois mots seulement, mais porteurs d’une puissance capable de restaurer une vie.
Combien de fois avons-nous douté de notre valeur ? Combien d’entre nous se sont regardés dans le miroir en voyant davantage les manquements que la beauté déposée par Dieu ? Et pourtant, l’Écriture nous rappelle dès la première page que l’être humain a été créé à l’image du Dieu vivant. Si nous croyons que Dieu est merveilleux, alors nous ne pouvons pas nier que Sa ressemblance en nous l’est tout autant.
Cette vérité ne dépend pas de nos réussites ni des standards d’un monde qui mesure la valeur par la performance, la richesse ou l’apparence. Elle repose uniquement sur le regard du Créateur qui nous a tissés dans le secret, avec soin et amour. Chaque détail de notre être est voulu par Lui. Nous ne sommes pas le fruit du hasard, mais l’expression de son intention et de sa tendresse.
Reconnaître cela, c’est briser les chaînes de la comparaison, de la honte ou du passé. Car si Dieu dit : « Tu es merveilleux », qui sommes-nous pour nous définir autrement ? Nos blessures, nos échecs ou même les paroles destructrices entendues dans notre enfance ne peuvent effacer ce sceau divin sur notre identité.
Il y a aussi une dimension plus profonde encore : nous avons du prix aux yeux de Dieu. Le prix de notre vie a été payé par le sang de Jésus à la croix. L’économie du ciel ne fonctionne pas comme celle des hommes : notre valeur est inestimable, car Dieu a tout donné pour nous racheter. Cela devrait remplir nos cœurs d’une assurance nouvelle : rien ni personne ne peut nous ôter cette dignité.
Et en Christ, nous ne sommes pas seulement une belle création, nous sommes une nouvelle création. Un chef-d’œuvre vivant, appelé à refléter la gloire de Dieu et à accomplir des œuvres préparées d’avance pour nous. Notre existence a un but, notre salut n’est pas un hasard. Chacun de nous porte en lui une mission unique confiée par le Père.
Alors, en lisant ces lignes, prends le temps d’accueillir cette vérité : tu es voulu, aimé, précieux et merveilleux. Pas demain, pas quand tu seras « meilleur », mais aujourd’hui, tel que tu es. Et si cette conviction habite ton cœur, elle deviendra une source de bénédiction pour les autres.
Philip Alcock
Étiqueté belle création, bénédiction