Quand on songe à l’expansion du christianisme dans le monde, on est surpris par ses fulgurantes avancées et par son enracinement dans les cultures qu’il a influencées et ce, malgré de violentes persécutions dès l’origine.

Jésus n’est resté qu’un peu plus de trois ans auprès de douze hommes qui étaient loin d’être des saints…
Les Evangiles nous rapportent que certains voulaient savoir qui était le plus grand d’entre eux (Luc 22v24). D’autres voulaient faire tomber le feu du ciel sur des Samaritains qui leur refusaient l’hospitalité. (Luc 9v54). Au moment de la Passion du Seigneur, Pierre a même juré trois fois ne pas connaître Jésus (Luc 22v34).

Je n’écris pas ces choses pour dénigrer les disciples mais pour nous encourager. Oui, n’est-ce pas stimulant de savoir que, malgré leurs défauts, le Seigneur les a ensuite puissamment utilisés ?

Ces trois années passées aux côtés de Jésus ont constitué pour eux des fondations solides qui furent ensuite arrosées par la puissance du Saint-Esprit. Actes. 1 : 8 est la démonstration de ce processus de transformation qui nous montre le chemin à suivre pour servir le Seigneur avec efficacité dans une génération dévoyée. (Actes 2v40).

Il s’agit donc de passer du temps avec Jésus d’abord. Comment faire, alors que Jésus n’est plus présent physiquement comme il l’était lorsqu’il mangeait avec ses compagnons, lorsqu’il marchait avec eux sur les routes de Judée ?

La prière, la louange, la lecture de la Parole, l’assistance et la participation aux rassemblements de l’église locale, sont des moyens tout aussi efficaces que de cheminer physiquement à ses côtés.

Pour conserver et augmenter le capital de communion avec Jésus, chaque génération devrait s’adonner à une discipline régulière de lecture suivie de méditation, de communion fraternelle et d’engagement dans un service qui concerne l’avancée du Royaume de Dieu comme par exemple, le témoignage auprès des incroyants, le service auprès des plus faibles, la générosité envers les plus démunis. Dans ce domaine, il serait difficile de ne pas évoquer la magnifique parabole de Matthieu 25v35-36 : « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger… »

Pour revenir à mon introduction, toutes ces choses ne sont possibles que par une réelle et constante communion avec Jésus. C’est de ce contact permanent que découle tout le reste.

Alors, domestiquons nos pensées et notre temps pour tendre vers cette communion qui produira inévitablement des actions inspirées par Dieu : « … car par notre union avec Jésus-Christ, Dieu nous a créés pour une vie riche d’œuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions. »
Robert Héris

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