Et si le réveil n’était pas un événement à attendre, mais une transformation à incarner ? Et si le pays catalan était le théâtre d’une œuvre divine profonde, touchant tous les éléments de la société – de l’église locale jusqu’aux institutions, des familles aux entreprises, des écoles aux rues ? Ce que Dieu fait au milieu de nous n’est pas fait pour rester entre quatre murs. Le réveil que nous vivons à l’intérieur de l’Église est destiné à être exporté à l’extérieur. C’est un feu qui se propage. Une prophétie est devenue un message clair : le temps est venu de brûler et de souffler
Le Feu et le Souffle
Le feu, c’est la passion. Dans Matthieu 24v12, Jésus avertit que “l’amour du plus grand nombre se refroidira.” Mais chez nous, ça brûle. Une passion renouvelée s’est levée. Ce feu ne doit pas s’éteindre. L’Église n’est pas une forteresse, c’est un volcan spirituel appelé à influencer la terre et les cieux.
Pour nourrir ce feu, Dieu nous appelle à l’action :
– La prière : comme souffle vital de l’Église.
– Les décrets : fondés sur Matthieu 16v16-19 : “Ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le ciel.” Nous sommes les gardiens des portes du Royaume, debout pour veiller, parler, ouvrir ou fermer selon la volonté du Roi.
Mais le feu n’est pas que passion. Il est aussi purification. Dans Apocalypse 3v17-18, Jésus ne parle pas à une personne, mais à une Église. Il veut nous préparer, non pour nous punir, mais pour nous affiner. Cette saison est une préparation, une vision de printemps, avec ses labours et ses semences. C’est le moment de poser les bases d’une santé émotionnelle, relationnelle et spirituelle. Pas pour construire un événement, mais un mouvement durable.
Nous tendons vers un rythme nouveau : le dimanche pour inspirer, la semaine pour équiper.
Tout cela, c’est pour une chose : la puissance. Comme Jean-Baptiste l’a annoncé : “Lui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.” (Matthieu 3v11). Le réveil catalan est un baptême de feu. Il est là. Il grandit. Il cherche des cœurs disponibles.
Le feu a commencé à brûler… et le souffle de Dieu nous pousse désormais hors des murs. À nous de répondre.