« Éclate de joie, Jérusalem ! Crie de bonheur, ville de Sion ! Regarde, ton roi vient à toi, juste et victorieux, humble et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse. » Zacharie 9 : 9

Ce magnifique verset, à portée prophétique,  a été écrit plusieurs siècles avant la venue de Jésus.

Dans son commentaire sur l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, Matthieu cite ce texte et l’attribue au Christ (Matthieu 21 : 4).

En effet, c’est Jésus lui-même qui avait demandé à deux de ses disciples d’aller détacher un ânon et de le lui ramener. Si les propriétaires de l’ânon posaient une question sur leurs intentions, les disciples devaient répondre : « Le Seigneur en a besoin… »

Quelle différence entre le petit de l’ânesse et  les fiers destriers des occupants romains !  Depuis si longtemps, Jérusalem en avait vu des puissants, des empereurs, des rois, des généraux, avec leurs chevaux et leurs chars, qui étaient venus jeter leur dévolu sur la cité de David.

Le choix de Jésus n’est pas anodin. Son désir c’est d’entrer humblement dans la Ville Sainte. Il n’est pas Celui qui s’impose, qui fait régner sa loi et qui oppresse ses sujets. Non ! Le texte de Zacharie nous le rappelle : «… Il est juste, victorieux et humble. »

Un ânon suffira donc pour le porter sur le chemin qui conduit à Jérusalem. Du coup, Jésus se trouve à la hauteur des passants. C’est comme un rappel de son incarnation. Pas besoin de lever les yeux, il est là, tout proche.

Finalement, cet ânon pourrait être le symbole de chaque croyant. Ce baudet cela pourrait être vous ou moi !

Quel privilège de porter Jésus ! De le mener là où Il doit aller pour apporter sa purification. Car, que fait Jésus en entrant à Jérusalem ? Il va chasser les vendeurs du temple !

Par notre témoignage simple, humble, nous portons Jésus auprès de celles et de ceux qui ont besoin d’entendre sa Parole et de faire de Lui leur Roi !

Point de gloire pour nous, mais le privilège de sentir sa présence et de Le servir !

Bien sûr, si nous voulions attribuer des sentiments anthropomorphiques à l’ânon nous pourrions dire de lui qu’il était fier et heureux ! L’âne le plus heureux du monde !!!

C’est certain, pour ce qui nous concerne, nous avons là le secret du vrai bonheur : porter le Christ !

En ce Dimanche des Rameaux, rappelons-nous que : « … nous portons ce trésor spirituel en nous comme en des vases d’argile, pour qu’il soit clair que cette puissance extraordinaire vient de Dieu et non de nous. » 2 Cor. 4 : 7.

Robert Héris

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