Le dimanche de la Pâque juive, en se rendant au tombeau de Jésus, les femmes qui venaient embaumer son corps, avaient un souci majeur. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre qui ferme l’entrée du tombeau ? » (Marc 16 : 3).

Ces femmes savaient qu’elles n’avaient pas la capacité physique de dégager l’entrée du sépulcre. Elles viennent malgré tout, chargées des huiles aromatiques pour l’embaumement. Arrivées devant la tombe, elles constatent que leur inquiétude était résolue : « Mais quand elles levèrent les yeux, elles s’aperçurent que la pierre, qui était très grande, avait été roulée. » (Marc 16 : 4).

Combien de fois, lorsque nous traversons de grandes difficultés nous ressemblons à ces femmes ?

Les problèmes nous semblent insolubles ; les pierres qui ferment les accès pour l’avenir sont parfois énormes. Dans ces moments, rappelons-nous l’expérience vécue par ces femmes.

Elles venaient honorer le corps d’un supplicié, elles eurent à faire au Ressuscité !

D’abord des anges, leur annoncent la résurrection de Jésus, ensuite, Jésus lui-même les rencontre. Les obstacles qui se dressent dans nos vies humaines peuvent être des occasions d’expérimenter l’amour et la puissance du Seigneur.

En ce dimanche de Pâques, souvenons-nous de la puissance de la résurrection.

L’Apôtre Paul en parle en ces termes aux Romains :

« Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus habite en vous, celui qui a ressuscité Christ rendra aussi la vie à votre corps mortel par son Esprit qui habite en vous. » (Rom. 8 : 11).

Certes, ce verset parle de la résurrection de nos corps à l’avènement du Seigneur mais il parle aussi d’une réalité présente : Jésus habite en nous dès notre conversion.

Qui donc pourra résister à Celui qui est vainqueur de la mort ?

RobertHéris

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