« J’atteste par cette lettre avoir reçu tous vos dons, et je suis dans l’abondance. Depuis qu’Epaphrodite me les a remis, je suis comblé. Ils ont été pour moi comme le doux parfum d’une offrande agréée par Dieu et qui lui fait plaisir. » Philippiens 4 : 18

Dans ce passage de l’épître aux Philippiens, Paul aborde la question des dons que l’Eglise de la ville de Philippes lui avait fait parvenir. En tout début de l’épître, il signale aussi à ses lecteurs :« Oui, je remercie Dieu pour votre solidarité qui, depuis le premier jour jusqu’à maintenant, a contribué à l’annonce de l’Evangile. » Phil. 1 : 5 

Paul va même plus loin dans son raisonnement, il ne s’en tient pas simplement à remercier Dieu et les Philippiens pour leur générosité, il déclare : « Ce n’est pas que je tienne à recevoir des dons ; ce qui m’intéresse, c’est qu’un plus grand nombre de fruits soit porté à votre actif. » Phil. 4 : 17. Il utilise là une image bancaire qui compare leur don à un investissement spirituel placé sur leur compte, et qui leur rapportera des intérêts…

Il n’y a rien de ce que nous faisons et que nous offrons aux autres au nom de notre attachement au Royaume de Dieu que le Seigneur n’oublie. Jésus Lui-même, dans la parabole des talents, nous conduit dans la même pensée : « Très bien, lui dit son maître, tu es un bon serviteur, en qui l’on peut avoir confiance. Tu t’es montré fidèle en peu de choses. C’est pourquoi je t’en confierai de plus importantes. Viens partager la joie de ton maître ! » Mat. 25 : 21

Mais devons-nous attendre après notre mort pour recevoir ces grâces accumulées suite à nos libéralités ? Dieu ne serait-il que le Dieu de l’au-delà ou est-il aussi le Dieu d’ici et de maintenant ?

Paul, encore, répond à cette question avant même que nous ne la posions. Il affirme : « Aussi, mon Dieu subviendra pleinement à tous vos besoins ; il le fera, selon sa glorieuse richesse qui se manifeste en Jésus-Christ. » Phil. 4 v.19

Oui, Dieu est celui qui pourvoit à tous nos besoins ! Et, lorsqu’Il intervient c’est d’une manière glorieuse, comme le dit notre texte.

N’a-t-Il pas nourri le peuple hébreu, pendant quarante années dans le désert ? C’est Néhémie qui, dans son livre nous explique ceci : « Pendant quarante ans, tu as pourvu à leurs besoins dans le désert, et ils n’ont manqué de rien, leurs vêtements ne se sont pas usés et leurs pieds ne se sont pas enflés. » Néh. 9 : 21

Dieu n’a pas changé ! Il aime ceux qui donnent avec joie ! (2 cor. 9 : 7). Et pour eux, Il est toujours prêt à ouvrir les écluses des cieux, ce n’est pas moi qui le dis, c’est la Parole de Dieu !

« Apportez donc vos dîmes dans leur totalité au trésor du Temple pour qu’il y ait des vivres dans ma demeure ! De cette façon-là, mettez-moi à l’épreuve, déclare l’Eternel, le Seigneur des armées célestes : alors vous verrez bien si, de mon côté, je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, et ne vous comble pas avec surabondance de ma bénédiction. » Mal. 3 : 10

Robert Héris

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