A l’heure où j’écris cet édito, nos frères aînés, les Juifs, sont en train de fêter la fête des Azymes (la fête des pains sans levain). Elle succède à la fête de Pessah (la Pâque juive) qui célèbre le sacrifice de l’Agneau Pascal et la protection du peuple hébreu lors du passage de l’ange exterminateur alors qu’a lieu la dixième plaie d’Egypte. Quant à la fête des Azymes, elle rappelle la sortie d’Egypte, à la hâte, de tout un peuple qui quittera le pays de l’oppression pour aller vers le pays où coulent le lait et le miel.

N’est-ce pas un miracle que plus de 35 siècles après l’événement, le peuple Juif continue à célébrer ces fêtes ? L’existence du peuple Juif est d’ailleurs un argument que Voltaire a utilisé pour prouver l’existence de Dieu au Roi Louis XV qui lui en demandait une preuve : « Sire, les Juifs » répondit Voltaire. Puis, Voltaire s’explique et dit au roi : « Sire, est-il possible qu’un peuple aussi petit, aussi dispersé, aussi persécuté et aussi haï soit encore vivant si ce n’est que par la volonté de Dieu ? »

Israël est un signe. Un signe pour les nations et un signe pour chacune et chacun d’entre nous. En ce moment, les projecteurs du monde entier sont dirigés vers ce peuple pour scruter (et critiquer) ses réactions face au pogrom qu’il a subi le 7 octobre 2023. Si nous interrogeons la Bible pour connaître le positionnement final des nations à l’égard d’Israël, elle nous répondra : « Je ferai de Jérusalem une coupe enivrante pour tous les peuples environnants. Il en ira de même pour Juda lors du siège de Jérusalem. Ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre lourde pour tous les peuples ; tous ceux qui la soulèveront s’y écorcheront, et toutes les nations de la terre se rassembleront contre elle. » Zacharie 12, 2-3.

Zacharie continue son chapitre 12 par ces paroles pleines de promesses :
« Ce jour-là, je travaillerai à détruire toutes les nations qui viendront attaquer Jérusalem.Alors je déverserai sur la famille de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont transpercé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » Zacharie 12, 9-10.
Dieu n’en a pas fini, ni avec Israël, ni avec les nations ! Nous vivons des temps exceptionnels où Celui qui doit venir va manifester sa fidélité à l’égard d’Israël et des justes qui lui font confiance au milieu des nations.

Soyons donc prêts pour faire face aux événements qui se précipitent et qui annoncent le retour du Seigneur qui nous prépare à son Royaume.
« Vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. » 1 Thess. 5, 5-6.
Robert Héris

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