Ce psaume 18 est magnifique ! Il a été écrit après que son auteur, le roi David, ait traversé de multiples épreuves. Le verset 1 est consacré à expliquer cela :

« Au chef de choeur, de David, serviteur de l’Eternel. Il adressa à l’Eternel les paroles de ce cantique lorsque l’Eternel l’eut délivré de tous ses ennemis, et en particulier de Saül. » Ps. 18 : 1


Il est donc important d’insister sur le fait que la connaissance personnelle de Dieu ne s’acquiert pas dans les livres (seulement) mais dans la vie courante.

C’est parce que David a expérimenté la fidélité de Dieu et sa puissance pour être délivré de ses épreuves, qu’il peut nous dire que Dieu est un roc auprès duquel il peut trouver un sûr abri. Ps. 18 : 3 Puis, le psaume continue avec une déclaration essentielle. David dit : « Je t’aime, ô Eternel ma force ! » Ps. 18 : 2


Le fondement de sa relation avec Dieu était l’amour et non la peur, l’intérêt ou bien que sais-je encore ? Si David aimait Dieu c’est parce qu’il avait découvert l’Amour que Dieu lui portait. L’Amour divin est toujours premier dans notre relation avec Lui. D’ailleurs, l’Ecriture nous le rappelle : « Dans l’amour, il n’y a pas de place pour la crainte, car l’amour parvenu à une pleine maturité chasse toute crainte. En effet, la crainte suppose la perspective d’un châtiment. L’amour de celui qui vit dans la crainte n’est pas encore parvenu à sa pleine maturité. Quant à nous, nous aimons parce que Dieu nous a aimés le premier. » 1 Jean 4 : 18-19.


Alors, qui est Dieu pour chacun d’entre nous ?


Il est vital de se poser la question et d’avoir de Lui la révélation authentique.


L’historien protestant Fadiey LOVSKY (1914-2015), dans une de ses notules concernant le psaume 18, écrit ceci :


« Il est trop vrai qu’en disant ‘Dieu’ les hommes … remplissent ce mot de ce qu’ils portent en eux, et faisant de lui le vide-poches de leur religiosité. Les superstitieux y mettent leurs peurs, les gens avides de justice tous leurs idéalismes, les raisonneurs leurs explications au sujet de l’univers, et les meurtris, les endeuillés, y projettent l’attente de leur consolation. Nous n’avons plus de paganisme officiel, mais tous ces dieux-là sont autant d’idoles à la fois encombrantes et impuissantes, nées du coeur de l’homme et parfois de ses tripes. Le vrai Dieu écoute et descend vers nous. Psaume 18 : 10 « Il déplia les cieux et descendit ». Car il est capable de les déchirer, jusqu’à s’incarner parmi nous. »


Que ce bon et fidèle Seigneur vous garde et vous guide à chaque instant de votre vie !
Fraternellement,
Robert Héris

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