« En effet, au moment fixé par Dieu, alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des pécheurs. A peine accepterait-on de mourir pour un juste ; peut-être quelqu’un irait-il jusqu’à mourir pour le bien. Mais voici comment Dieu nous montre l’amour qu’il a pour nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Romains 5v6-8

Lors de la prédication de dimanche dernier, Robert a parlé d’’une église forte’. L’église existe telle qu’elle est, avec ses qualités et ses défauts, grâce à de multiples éléments. Hormis le divin, nous pouvons remercier des hommes et des femmes de foi, de courage et de persévérance. M. Edmond de Pressensé (pasteur protestant, théologien et homme politique) appelle les grands travaux
dogmatiques du moyen-âge « les cathédrales de la pensée ». Plusieurs années après, en réponse à cela, Frédéric Godet, théologien protestant Suisse, a dit que « L’Épître aux Romains est la cathédrale de la foi. » L’importance et l’impact des écrits de Paul aux Romains sont indéniables. Regardons comment cette lettre s’applique toujours à notre quotidien.

Le début du passage commence par, « au moment fixé par Dieu.» Le timing de Dieu est parfait. Nous avons tous déjà utilisé, pensé ou entendu cette expression « ce n’est pas le bon moment !» La voiture tombe en panne, un accident de la vie, ou une facture inattendue – le premier ressenti est : ce n’est pas le bon moment. Mais c’est souvent, dans une période de difficulté que nous laissons Dieu prendre le contrôle car nous ne sommes pas capables. Paul le dit : « alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des pécheurs. » Le sacrifice de Jésus était (et demeure) l’acte parfait qui manifeste l’immense grandeur de l’amour de Dieu. Un amour absolu.

Ce passage inspire une idée qui n’est pas forcement d’actualité. Aider les innocents c’est facilement concevable : les enfants, les personnes en détresse ou en difficulté. Mais aider les personnes que nous ne connaissons pas ou pire les personnes que nous estimons coupables, ce n’est pas la même chose pour la grande majorité. Voici ce que Jésus dit en Jean (15v12-13) « Voici quel est mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme moi-même je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. »

Si nous croyons être les enfants de Dieu, alors nous devrions aimer tout le monde. Aimer ne veut pas dire être en accord avec ce qu’ils font, mais il faut aimer. Jésus a donné sa vie pour tous, les bons, les brutes et les truands. A travers son sacrifice, il nous a réconciliés avec Dieu le Père et avec les autres. Cela veut dire que nous sommes tous amis. Il y aurait tellement de choses à dire sur ce passage, mais l’actualité pour nous semble être la suivante : si nous voulons voir, incarner et briller en tant qu’église forte, nous devrions agir et aimer comme le Christ nous a aimés.
Philip ALCOCK

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