« Je vous recommande donc, frères et sœurs, à cause de cette immense bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu. Ce sera là de votre part un culte raisonnable. » Romains 12v

Depuis que Dieu s’est révélé aux Patriarches et jusqu’à aujourd’hui les croyants ont toujours cherché à rendre à Dieu le meilleur des cultes. Toutefois cela n’a pas toujours été agréé par le Seigneur, comme en témoigne ce verset du prophète Amos : « Eloignez donc de moi le bruit de vos cantiques ! Je ne veux plus entendre le bruit que font vos luths. » Amos 5v23
Certes Dieu doit apprécier la belle musique et des cérémonies à la hauteur de sa dignité. Toutefois, si l’essentiel n’y est pas, toutes nos belles paroles et nos pieuses attitudes ne sauraient Le tromper.

Dans le verset de Romains 12 cité en tête, ce qui est fondamental c’est l’offrande de notre corps. Ce que Dieu veut au-delà de tout, c’est nous !

Offrir son corps au Seigneur c’est emprunter le chemin sur lequel a marché Jésus. L’épître aux Hébreux nous rappelle cet engagement du Fils de Dieu pour obéir à son Père : « Voilà pourquoi, en entrant dans le monde, Christ a dit : Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande : tu m’as formé un corps. » « Alors j’ai dit : Voici je viens (…) pour faire, ô Dieu, ta volonté. » Héb.10v5-7

Ce qui sous-tend cette offrande de notre corps c’est la compréhension de l’immense bonté de Dieu envers nous. En effet, nul ne peut franchir ce cap de l’offrande totale de son corps à Dieu sans avoir préalablement saisi, du moins en partie, la miséricorde divine à son égard.
C’est parce que Dieu m’a tellement aimé que je suis saisi par cet élan qui consiste à Lui offrir ce que j’ai de meilleur, c’est-à-dire, ma vie tout entière.

Ce sacrifice est qualifié de vivant, de saint et d’agréable à Dieu. À l’inverse des animaux qui étaient immolés sur l’autel, c’est un sacrifice bien vivant que Dieu agréé. Cela signifie que je vais pouvoir Lui obéir, aller où il veut que j’aille, faire ce qu’Il veut que je fasse, donner ce qu’Il veut que je donne, dire ce qu’Il veut que je dise… En effet, ce sacrifice est saint dit le texte. C’est-à-dire qu’il est réservé à Dieu et rien qu’à Lui seul, pour l’usage sacré qu’Il veut en faire. C’est pour cela que finalement, ce sacrifice est agréable au Seigneur.

Pour toutes celles et ceux qui cherchent à faire plaisir au Seigneur, en ce jour et toujours, c’est nous qu’Il attend pour que nous Lui soyons complètement consacrés.

« C’est là le véritable culte conforme à la parole de Dieu. » Rom.12v2 (Nouvelle Français courant).

Robert Héris

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