“Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, car il nous a comblés de toute bénédiction de l’Esprit dans le monde céleste en raison de notre union avec Christ.” Eph. 1 : 3

L’Apôtre Paul va droit au but et commence son épître aux Ephésiens par la mention d’un monde invisible mais bien réel : le monde céleste. L’Apôtre reviendra quatre fois encore sur ce sujet dans la suite de sa lettre. Cette insistance est sans aucun doute volontaire et tend à capter l’attention des destinataires, lecteurs (et auditeurs) de la missive.

La première fois que ce monde céleste est mentionné (Eph. 1 : 3), il est question de bénédictions dont les croyants sont comblés. Ces bénédictions sont le fruit du travail de la Trinité (mentionnée dans ce verset) et nous sont réservées auprès de Dieu. Elles sont multiples, adaptées et prêtes à nous rejoindre lorsque nous en aurons besoin. Nous comprenons qu’il est essentiel de vivre dans la conscience permanente de ces lieux célestes tout aussi réels que le monde dans lequel nous vivons ici-bas. La foi dans l’existence de cette sphère où Dieu règne, nous permettra de triompher dans les moments difficiles.

La seconde évocation de ce monde divin est dans le même chapitre aux versets 19 et 20 : “Cette puissance, en effet, il l’a déployée dans toute sa force en la faisant agir en Christ lorsqu’il l’a ressuscité et l’a fait siéger à sa droite, dans le monde céleste.” Ce verset nous rappelle que la puissance de Dieu est bien plus forte que la mort qui n’a pas pu retenir Jésus dans ses griffes. Il y a donc maintenant, dans les lieux célestes, la preuve vivante que la mort est vaincue et “Là, Christ est placé bien au-dessus de toute Autorité, de toute Puissance, de toute Domination et de toute Souveraineté : au-dessus de tout nom qui puisse être cité, non seulement dans le monde présent, mais aussi dans le monde à venir. (v21). Quel magnifique encouragement !

Puis, une troisième fois Paul utilise à nouveau cette expression : “Par notre union avec Jésus-Christ, Dieu nous a ressuscités les uns et les autres et nous a fait siéger les uns et les autres dans le monde céleste.” (Eph. 2 : 6). Ici Paul met l’emphase sur notre union avec Jésus qui nous permet de siéger avec Lui, sur son trône. Cela nous parle de l’autorité spirituelle dont le croyant est revêtu lorsqu’il maintient sa communion avec le Christ. Voilà notre véritable position, ne l’oublions pas !

Dans le courant du chapitre 3, l’Apôtre, de nouveau, et pour la quatrième fois, fait référence à ces lieux célestes : “Par cette mise en lumière, les Autorités et les Puissances dans le monde céleste peuvent connaître, par le moyen de l’Eglise, les aspects infiniment variés de sa sagesse.” (Eph. 3 : 10). L’Église est au centre de cette déclaration et, par elle, les êtres spirituels qui évoluent dans le monde divin découvrent la grandeur du plan de Dieu pour l’univers tout entier. Quel beau rôle jouons-nous !

Enfin, au dernier chapitre de l’épître, une cinquième et dernière allusion du monde invisible nous est donnée : “Car nous n’avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste.” (Eph. 6 : 12).

Voilà à quoi sont appelés celles et ceux qui sont unis à Jésus-Christ ! Nos caractères sanctifiés unis à nos prières persévérantes remporteront les victoires et les bénédictions évoquées au chapitre un, se répandront sur chacun à point donné ! Que le Seigneur soit loué !

Robert Héris

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