Dans les récits de l’Incarnation et de la Nativité, les anges occupent une place prépondérante. Ils sont parmi les personnages principaux du début de l’Evangile de Luc. Un ange nommé Gabriel apparaît au sacrificateur Zacharie (Luc 1 : 11). Il lui annonce la naissance d’un fils et, à cause de l’incrédulité de Zacharie, l’ange le rend muet (Luc 1 : 20). C’est encore Gabriel qui annonce à Marie : « Bientôt tu seras enceinte, et tu mettras au monde un fils que tu appelleras du nom de Jésus. » (Luc 1 : 31).
Dans son chapitre deux, au moment où Jésus vint au monde, Luc nous rapporte qu’un ange du Seigneur apparut aux bergers et leur déclara : « N’ayez pas peur, car je vous apporte une bonne nouvelle qui réjouira beaucoup tout le peuple : cette nuit, dans la ville de David, est né votre Sauveur ; c’est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2 : 10-11).A l’ange qui parle aux bergers se joint tout à coup « une troupe nombreuse d’anges du ciel qui louaient Dieu en disant : ‘la gloire est à Dieu dans les cieux très hauts, et sa paix est accordée sur la terre aux hommes qu’il aime.’ » (Luc 2 : 13-14).
Si nous avions besoin d’être davantage convaincus de la réalité et de l’activité des anges il nous suffit de reprendre la lecture, non seulement des Evangiles, mais aussi de toutes les Ecritures pour y découvrir l’importance de leur ministère.
L’épître aux Hébreux déclare ceci concernant les anges : « Les anges ne sont que des esprits au service de Dieu : il les envoie apporter de l’aide à ceux qui vont recevoir le salut en héritage. » (Héb. 1 : 14).
De la création jusqu’à ce jour, c’est indéniable, les anges servent Dieu et donc, s’occupent des humains pour les secourir et pour obéir aux ordres que le Seigneur leur donne.
Une telle croyance pourrait être jugée puérile par un grand nombre de personnes se déclarant pragmatiques et cartésiennes.
Et pourtant, combien de fois avons-nous échappé par miracle à une situation qui aurait pu s’avérer fatale pour nous, comme un accident par exemple ? Il est certain qu’en de multiples occasions nous avons reçu un secours qui était de l’ordre du divin.
Sans bien sûr tomber dans le culte des anges (Col. 2 : 18) nous devrions louer le Seigneur pour les moyens qu’Il déploie pour nous avertir, nous secourir et nous réconforter (Luc 22 : 43).
En ce temps de l’Avent, souvenons-nous que pour réaliser son plan Dieu a des moyens illimités. Parmi eux : les anges.
Le Seigneur a un plan pour ta vie et, pour parvenir à la réalisation de son dessein pour toi, rien ne l’empêchera de « donner l’ordre à ses anges de te garder où que tu ailles. Ils te porteront sur leurs mains pour que ton pied ne heurte pas de pierre. » (Psaume 91 : 11-12).
Robert Héris