Dimanche dernier, Véronique nous a conduits dans une réflexion sur trois réalités qui marquent toutes nos vies : le succès, l’échec et la grâce. Ces trois dimensions ne sont pas des opposés irréconciliables mais, lorsqu’elles sont vécues à la lumière de la Parole de Dieu, elles deviennent des occasions de croissance et de transformation.
Le succès
Le monde nous présente le succès comme un idéal de performance : richesse, beauté, notoriété, carrière brillante. Mais la Bible nous rappelle que réussir ne se limite pas à “bien faire”, c’est surtout “réussir sa vie”. Dans l’histoire de Joseph, d’Éliézer ou encore de David, nous voyons que la véritable réussite, tsalach en hébreu, vient de la présence de Dieu qui fait prospérer nos pas, même dans l’adversité. Le succès biblique n’est pas une fin en soi mais un chemin : marcher dans les œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous. Véronique nous a rappelé plusieurs conditions essentielles pour vivre ce succès : aimer Dieu et les autres, méditer et proclamer Sa Parole, obéir et Lui faire confiance, servir humblement, et utiliser fidèlement nos talents. Quand notre réussite glorifie Dieu et bénit les autres, elle trouve son véritable sens.
L’échec
Personne n’échappe à l’échec : un examen raté, un projet qui tombe à l’eau ou une relation brisée. La Bible ne cache pas les échecs de ses héros : Samson piégé par ses passions, David tombant dans l’adultère, Moïse obligé de fuir après son geste meurtrier. Mais ce que nous appelons échec peut devenir pour Dieu un terrain de travail. Notre réaction face à l’échec est cruciale : allons-nous nous accuser, accuser les autres, ou choisir de l’assumer avec humilité ? Dans nos chutes, Dieu ne nous abandonne pas. Le Psaume 37 nous le rappelle : “S’il tombe, il n’est pas terrassé, car l’Éternel lui prend la main.”
La grâce
Face à nos limites, nous avons besoin de la grâce. Elle ne nie pas l’échec, mais elle nous relève et nous transforme. Véronique a souligné huit chemins pratiques pour vivre cette grâce : reconnaître nos échecs, accepter la réalité, avancer pas à pas dans la confiance, pardonner aux autres et à nous-mêmes, ouvrir nos cœurs à la grâce et à la repentance, voir les difficultés comme des occasions de croissance, laisser Dieu agir plutôt que nous acharner seuls, et croire que notre persévérance sera récompensée. La grâce de Dieu change nos perspectives : ce qui semblait être une impasse devient une étape, ce qui paraissait une défaite devient une école d’espérance.
Notre vie chrétienne ne se mesure ni seulement à nos succès visibles ni à nos échecs cuisants, mais à la place que nous laissons à la grâce de Dieu. Lui seul peut transformer nos parcours, faire concourir toutes choses à notre bien, et nous conduire dans une destinée où le Christ est glorifié. Alors, avançons, les yeux fixés sur Lui.