Dimanche dernier, à l’occasion de la fête des pères, Ludwig nous a rappelé avec force et authenticité la beauté mais aussi la responsabilité du rôle masculin dans le dessein de Dieu. Son message ne s’adressait pas uniquement aux pères biologiques, mais à tous les hommes : ceux qui élèvent, qui protègent, qui transmettent — bref, qui se tiennent debout dans le plan de Dieu.
Dans Genèse 2, Dieu place Adam dans le jardin pour qu’il le cultive et le garde. Il lui confie une mission, une responsabilité. Et quand le péché entre dans le monde, c’est à Adam que Dieu s’adresse : « Où es-tu ? » (Genèse 3.9). Pourtant, Ève a mangé la première… Mais Dieu appelle l’homme, non parce qu’il est plus coupable, mais parce qu’il est responsable.
Être un homme selon le cœur de Dieu, c’est accepter cette responsabilité, non pour dominer, mais pour aimer, protéger, guider. C’est quitter l’immaturité pour s’attacher, comme dit l’Écriture, à son épouse (Genèse 2.24), et bâtir un foyer fondé sur l’amour, la fidélité et l’unité.
Jésus, le « dernier Adam » (1 Corinthiens 15v45), nous montre le chemin. Là où le premier Adam a fui la responsabilité, Jésus l’a assumée jusqu’à la croix. Il a pris sur lui la faute de son épouse — l’Église — et nous a justifiés par son amour.
Messieurs, soyons à l’image de Christ. Soyons des maris qui écoutent, des pères qui prient, des hommes qui construisent des foyers où l’on respire la sécurité, la foi et la grâce. Ce n’est pas une pression, mais une vocation.
Et pour ceux qui ne sont pas encore mariés ou pères : votre appel commence aujourd’hui. La maturité, la patience, la fidélité se cultivent dès maintenant.
Mesdames, vous n’êtes pas oubliées. Vos prières, votre regard et votre foi soutiennent et encouragent ces hommes. Ensemble, nous sommes appelés à bâtir une Église forte, équilibrée et remplie de l’Esprit.
« Quant à vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements qui viennent du Seigneur. » (Éphésiens 6v4)
Philip Alcock