« Toi qui es paresseux, va voir la fourmi. Observe son comportement et tires-en une leçon de sagesse. La fourmi n’a ni surveillant, ni contremaître, ni patron. Pourtant elle amasse de la nourriture pendant l’été, au temps de la récolte elle fait des provisions. Et toi, paresseux, combien de temps resteras-tu couché ? Quand cesseras-tu de dormir ? Tu veux prendre un peu de sommeil et t’assoupir un petit moment, tu restes un peu étendu en te croisant les bras. Pendant ce temps, la pauvreté te surprendra comme un rôdeur, et la misère comme un pillard. » Proverbes 6, 6-11.
Il n’échappe à personne que la fourmi est un animal diligent qui ne cesse de prévoir l’avenir en mettant de la nourriture de côté pour les jours de disette… Jean de la Fontaine fait la comparaison entre la cigale qui ‘ ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue… ‘ et la fourmi qui, au contraire, mit à profit la saison chaude pour faire des réserves.
L’été est là avec des temps de repos bien mérités, certes, mais aussi avec la tentation du laisser-aller concernant la vie spirituelle.
La fourmi devient donc pour nous un modèle de comportement qui nous garantira une période estivale fructueuse : « Observe son comportement et tires-en une leçon de sagesse. » (v.6)
Plusieurs aspects peuvent être évoqués pour nous aider à faire de l’été une réussite :
– La lecture régulière de la Bible.
– Des temps de prière réguliers seul ou en assemblée.
– La lecture d’ouvrages spirituels.
– L’assistance au culte d’une église de la région où nous serons en vacances et la découverte de nouveaux frères et sœurs dans la foi.
– Le témoignage que nous apporterons aux personnes que nous rencontrerons pendant nos congés.
– Des initiatives personnelles que nous inspirera le Saint-Esprit si nous le lui demandons.
La rentrée se prépare dès le début de l’été pour celles et ceux qui désirent être une source de bénédiction pour les autres et qui aspirent aussi à recevoir les grâces préparées pour chacun.
Soyons donc des ‘chrétiens-fourmis’ qui honorent Dieu par leur comportement et que Dieu honorera par ses bénédictions.
« Qui est donc le serviteur digne de confiance et intelligent ? C’est celui que son maître a chargé de prendre soin des autres serviteurs pour leur donner leur nourriture au moment voulu. Heureux ce serviteur si le maître, à son retour chez lui, le trouve occupé à ce travail ! Je vous le déclare, c’est la vérité : le maître lui confiera la charge de tous ses biens. » Matthieu 24, 45-47.
Robert Héris