Le jour de Noël, dans l’effervescence des festivités, je me suis surpris à dire à l’une de mes filles : « Quel bonheur de vivre dans une famille qui appartient au Seigneur ! »
En repensant à cette phrase, je réalise à quel point elle reflète la richesse et la grâce qui nous entourent. Les préparatifs de la fête, ces maisons ornées de lumières rappelant la naissance du Sauveur, les repas partagés, les rires de nos nombreux petits-enfants, et les célébrations magnifiques dans notre église : tout cela a été une source de joie et de reconnaissance profonde.
Certes, une famille chrétienne n’est pas parfaite. Mais elle se distingue par un désir constant de se perfectionner en marchant avec le Seigneur, année après année.
Lorsqu’une épreuve surgit, nous cultivons l’espérance, nous nous tournons vers la prière pour trouver des solutions dans l’unité et la solidarité. Dans les tempêtes, nous restons ensemble ; dans la délivrance, nous partageons une joie commune.
Mais que dire à ceux qui, peut-être, n’ont pas cette bénédiction ? Certains pourraient confier : « Je n’ai pas la chance de vivre au sein d’une famille chrétienne. »
D’autres pourraient dire : « Je n’ai plus de famille » ou « Je suis en rupture avec les miens. »
À eux, j’aimerais rappeler cette promesse précieuse tirée des Écritures : « Dieu donne une famille à ceux qui sont abandonnés. » (Psaume 68:6)
En Jésus-Christ, les liens spirituels transcendent ceux du sang. L’Église devient une famille où chacun peut trouver amour, réconfort et soutien. Que de soins avons-nous reçus des frères et sœurs dans la foi tout au long de cette année ! À notre tour, combien de bénédictions choisirons-nous de dispenser en 2025 ?
Car tout dépend de notre volonté : voulons-nous être des instruments de la grâce divine ? Voulons-nous encourager, relever, fortifier notre famille terrestre et spirituelle ? Si oui, nous pourrons dire, le cœur débordant de joie : « Quel bonheur d’appartenir à une famille chrétienne ! »
Robert Héris