Fréquemment, dans la Bible, certains animaux sont pris comme modèles pour enseigner les croyants.

Le livre des Proverbes dit par exemple : « Toi qui es paresseux, va donc voir la fourmi, observe son comportement et tu apprendras la sagesse… » Prov. 6 : 6

Conforme aux manières de son temps dans ce domaine, Jésus, utilisera certaines bêtes pour nous faire comprendre des vérités spirituelles. Je vous propose de parler de quelques-unes d’entre elles, sans bien sûr épuiser le sujet…

La brebis : animal souvent cité par Jésus, la brebis symbolise le disciple du Christ. La brebis n’est à l’aise et en sécurité qu’au sein du troupeau. Isolée elle est vulnérable. Cela nous rappelle l’importance de vivre sa foi au sein d’une communauté. Parmi les quatre persévérances d’Actes 2 : 42, se trouve ‘la communion fraternelle’. Comme brebis, restons au cœur de la Maison de Dieu. Le divin Berger, le bon Berger (Jean 10 : 14) nous conduira dans l’abondance.

La colombe : en Matthieu 10, Jésus déclare : « Soyez prudents comme des serpents et innocents comme des colombes. » v.16. La colombe est devenue un symbole de vertu pour les premiers chrétiens. La colombe est l’image de la pureté, de la sainteté et aussi de la naissance d’un monde nouveau. Il n’y a qu’à penser à la colombe que Noé enverra à l’issue du déluge mais aussi à la colombe qui descendra sur Jésus au moment de son baptême. Par leur sainteté, leur innocence, les croyants annoncent la venue d’un monde débarrassé du mal, de la violence et du mensonge.

Le serpent : dans ce même passage cité précédemment, le serpent ‘prudent’ version positive du serpent ‘rusé’ de la Genèse, nous rappelle que comme croyants nous devrions posséder de l’habileté et du discernement qui nous rendraient capables de discerner les temps et les occasions et de gérer au mieux les situations.

Les serpents et les scorpions :Luc 10 : 19 « Ecoutez : je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et d’écraser toutes les forces de l’Ennemi, sans que rien ne puisse vous faire du mal. » Ici, ces deux animaux peu sympathiques, désignent les démons auxquels les disciples du Christ ont affaire. Les scorpions, par leur aiguillon, peuvent provoquer des piqûres aux pieds et ainsi empêcher la marche normale ; il en est de même pour les serpents. Même la mort pourrait frapper le croyant qui exerce sa foi mais, là, Jésus promet que les démons ne pourront pas nous faire du mal, et, plus que cela, que nous pourrons les écraser…

Pour terminer ce court survol des Evangiles, parlons de l’ânon qui fut nécessaire à Jésus pour son entrée à Jérusalem, le jour des Rameaux. « Au moment où ils détachaient l’ânon, ses propriétaires leur demandèrent : Pourquoi détachez-vous cet ânon ? Ils répondirent : Parce que le Seigneur en a besoin. » Luc 19 : 33-34

Nul doute que nous n’aimons pas être traités d’âne ! Pourtant, celui des Evangiles a porté le Christ et c’est ce que nous sommes invités à faire chaque jour de nos vies : porter Jésus et son beau message de grâce !

Les catalans diraient : ‘axurit’ ! Moi, je dis : ‘bravo’ !

Robert HERIS

Laisser un commentaire