« Vous savez sûrement que les personnes qui font le mal n’auront pas de place dans le règne de Dieu. Ne vous y trompez pas : les gens vivants dans la débauche, les adorateurs d’idoles, les adultères, les hommes qui couchent avec des hommes, 10 ceux qui sont voleurs, envieux, ivrognes, calomniateurs ou malhonnêtes, n’auront pas de place dans le règne de Dieu. 11 Voilà ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été purifiés, vous avez été mis à part pour Dieu, vous avez été déclarés justes au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu. » 1 Cor. 6, 10-11.
En écrivant sa première lettre aux chrétiens de la ville de Corinthe, l’Apôtre Paul souligne que certains d’entre eux, avant de connaître le Seigneur, vivaient dans des vies dépravées et que ce style de vie les privait assurément d’avoir une place dans le royaume de Dieu.
Paul ajoute que, malgré leur éloignement du Seigneur et, contre toute attente, ces personnes ont expérimenté la purification et la justification offertes par Dieu Lui-même, au travers de Jésus-Christ et par la puissance du Saint-Esprit.
Comme chrétiens, pardonnés par le Seigneur nous pourrions quelquefois oublier que ce pardon, Dieu l’offre à tous. Prenons garde de ne pas faire de la discrimination dans les délits et les crimes que les gens commettent dans notre société et croyons que la grâce est pour tous. Lorsqu’un pécheur se repent, Dieu le pardonne quelle que soit sa faute.
« Ainsi, si quelqu’un est uni au Christ, il est une nouvelle création : ce qui est ancien a disparu, une réalité nouvelle est là. » 2 Cor. 5, 17
L’histoire du bon larron, celui qui se trouve sur la croix aux côtés de Jésus, incarne magnifiquement la seconde chance que Dieu offre à tous, peu importe leur passé. Ce malfaiteur, un homme qui, selon les standards humains, méritait la condamnation, se voit offrir le pardon par Jésus au moment même où il reconnaît sa faute et place sa foi en Lui. Rappelons-nous que cet homme était un meurtrier.
Jésus, dans un acte de miséricorde absolue, lui assure : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » Luc 23, 43. Ce geste démontre que Dieu ne rejette jamais ceux qui reviennent vers Lui, même après une vie marquée par le péché.À travers cet exemple, nous sommes invités à réfléchir à notre propre capacité à pardonner et à croire en la réhabilitation de ceux qui ont commis des choses graves. Comme Jésus, qui a tendu la main au larron, nous sommes appelés à ne pas juger mais à tendre vers la réconciliation. Il ne s’agit pas de nier les fautes, mais de reconnaître que la miséricorde et la transformation sont possibles pour tous ceux qui se tournent sincèrement vers Dieu. En suivant cet exemple divin, nous aussi pouvons offrir à ceux qui sont tombés une chance de se relever et de se réconcilier avec Dieu d’abord, avec eux-mêmes et aussi avec les autres.Notre Dieu est rempli de miséricorde comme nous le rappelle le prophète Jérémie : « Les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, il n’est pas au bout de ses tendresses ! Elles se renouvellent chaque matin. Que ta fidélité est grande, Seigneur ! Je le dis : le Seigneur est mon bien le plus précieux, c’est pourquoi j’espère en lui. » Lamentations 3, 22-24.
Aspirons à Lui ressembler et annonçons la seconde chance !
Robert Héris