« Puisque nous sommes ses collaborateurs, nous vous encourageons à ne pas accueillir la grâce de Dieu en vain. Car il dit :« Au temps favorable je t’ai exaucé,au jour du salut je t’ai secouru. » Eh bien, c’est maintenant le temps vraiment favorable ; c’est maintenant le jour du salut. »2 Corinthiens 6.1-2

Dans ce passage de sa lettre à l’église de Corinthe, Paul parle de la réconciliation par la Grâce. Tout au long de ces chapitres il insiste sur l’importance et l’effet que la Grâce va avoir sur nos vies.

Nous constatonsd’abord un changement de statut ;la traduction de la NBS dit que nous sommes les « collaborateurs avec le Christ ». Si nous avons accepté Jésus-Christ comme notre Seigneur et Sauveur alors notre statut change. Au moment de l’envoi de ses disciples, il est dit « Le Seigneur œuvrait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient. » (Marc 16v20) Sous l’onction et la puissance de cette grâce qui coule de la croix, notre travail se fait main dans la main avec Jésus.


Il ne faut surtout pas « pas accueillir la grâce en vain ». Il ne faut pas négliger ce que nous avons reçu. Ce n’était pas gratuit, car c’est Jésus qui a payé le prix (« Car vous avez été achetés à un prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. » 1 Corinthiens 6v20). Ne prenons pas l’appel pour travailler avec Dieu à la légère. Nous avons tous des qualités, des dons différents et nous sommes tous appelés à œuvrer ensemble.

Quelle bénédiction de savoir que nous avons tous un appel sur nos vies pourtravailler avec Lui et avec les autres. La foi chrétienne n’était pas faite pour être vécue seul, et cela n’a pas changé. Notre compréhension de la grâce nous aide dans cette tâche, nous savons que nous sommes tous rachetés par le même sacrifice.

Paul va citer un passage d’Esaïe 49v8 « Au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. »en ajoutant : « Eh bien, c’est maintenant le temps vraiment favorable ; c’est maintenant le jour du salut. » Paul rappelledans ses Epîtres que la crucifixion et la résurrection constituent le jour de notre salut.

Rappelons le passage de Romains 10 « Comment donc invoqueraient-ils celui en qui ils n’ont pas mis leur foi ? Et comment croiraient-ils en celui qu’ils n’ont pas entendu proclamer ? Et comment entendraient-ils, s’il n’y a personne pour proclamer ? Et comment proclamerait-on, si l’on n’est pas envoyé ? Ainsi qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux, les pas de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! »Chapitre 10v14-15.

Depuis 2000 ans, chaque jour a été un jour de salut pour une nouvelle âme. Saisissons ce jour, comme l’ont fait Paul, Pierre, et des milliers d’hommes etde femmes depuis des générations : annonçons le salut et vivons le don de la grâce. Les temps changent mais pas l’évangile. Les moyens de l’annoncer évoluent, mais le message est identique : Jésus sauve !

Philip Alcock

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