Jésus naquit à Bethléhem en Judée, à l’époque du roi Hérode. Or, des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent: «Où est le roi des Juifs qui vient de naître? En effet, nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l’adorer.» Matthieu 2 : 1-2

Un des aspects frappants des textes de la Nativité c’est à la fois, l’attirance que des personnages éloignés ont pour l’enfant qui va naître, et le rejet que des personnes proches manifestent à son égard.

En effet, les mages dont nous parle notre texte viennent de très loin ; peut-être de Perse ? Pourtant ils se mettront en route et suivront une étoile qui finira par les guider jusqu’à Bethléhem. Au contraire, Hérode dont le palais ne se trouve qu’à quelques kilomètres de l’étable, fera tout pour supprimer cet enfant qu’il considère comme un danger pour lui-même.

Alors, suis-je loin ou proche, c’est-à-dire, suis-je capable de me mettre en route pour trouver la Vérité, ou bien ma vérité me suffit-elle, même si Jésus est à proximité ?

La suite nous montrera combien la rencontre avec Jésus changera la destinée de ces voyageurs venus de loin : « Puis, avertis dans un rêve de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. » Mat. 2 : 12.Le Seigneur leur parle directement au travers d’un songe et ils peuvent rentrer chez eux avec le sentiment d’avoir abouti dans leur quête. Ils ont offert à Jésus ce qu’ils avaient de meilleur.

Quant à Hérode, appelé Hérode le Grand, il mourut peu de temps après la naissance de Jésus (en – 4). Flavius Josèphe, historien juif du premier siècle, qui lui-même détenait ses sources de Nicolas de Damas, historiographe du roi, rapporte qu’avant de mourir, Hérode le Grand, souffrait de violentes démangeaisons au niveau de l’entrejambe. D’après la théorie d’un médecin, Hérode le Grand serait mort de la gangrène de Fournier. En moins d’une semaine, à l’âge de 71 ans, ce grand roi, grand aux yeux des hommes et à ses propres yeux, aurait été emporté après une terrible agonie…

La grâce était si proche de lui… Que reste-t-il à ceux qui la refusent, sinon l’attente terrible du jugement ?

Bénissons le Seigneur d’avoir rencontré Jésus et de Lui avoir donné notre coeur et entrons dans ce temps de l’Avent en nous préparant à fêter la naissance de Celui dont la venue est signe d’espérance pour tous les hommes !

Bon temps de l’Avent !

Robert Héris

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