« Mais l’Eternel lui dit : Ne te laisse pas impressionner par son apparence physique et sa tailleimposante, car ce n’est pas lui que j’ai choisi. Je ne juge pas de la même manière que les hommes.L’homme ne voit que ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au coeur. » 1 Samuel 16 : 7

Le Seigneur est quelquefois obligé de nous rappeler que notre nature humaine est largement influencée par l’apparence des personnes et des choses.

C’est pour cette raison que Dieu conseille à Samuel, son prophète, de ne pas prêter attention à ce qu’il voit. Le roi que l’Eternel a choisi pour son peuple n’est pas Eliab, ni six de ses frères, tous de grands gaillards ayant apparemment la stature idéale pour devenir les élus du Seigneur. Il restait un huitième enfant à Isaï. C’était un jeune homme qui gardait les troupeaux et qui se nommait David. C’est lui que le Seigneur désignera pour qu’il prenne la place du roi Saül.

Un millier d’année après cette histoire, un descendant de David, est né dans une étable. Qui aurait misé sur le fait, que l’enfant de Bethlehem allait changer la face du monde ?


Déjà, à sa naissance, cette parole du prophète Esaïe, prenait tout son sens : « … Il n’avait ni prestance nibeauté pour retenir notre attention… » Esaïe 53 : 2.

La simplicité dont laquelle le Dieu de gloire s’est revêtu pour venir sauver notre humanité peut constituer un obstacle pour des personnes qui s’attendent à ce que Dieu se manifeste d’une manière puissante et glorieuse.

L’Apôtre Paul, développe cette idée dans ce passage de sa première épître aux Corinthiens : « Dieu achoisi ce que le monde considère comme une folie pour confondre les sages, et il a choisi ce qui estfaible pour couvrir de honte les puissants. » 1 Cor. 1 : 27

Ce n’est pas Hérode (dit ‘le Grand’) qui tenait entre ses mains le destin de l’humanité, mais c’est bien ce bébé emmailloté, qui venait porter le Salut au monde.

L’enfant a grandi, est devenu un homme et, trois décennies plus tard, on le voit crucifié entre deuxbrigands. Esaïe dit encore de Lui : « Il était méprisé, abandonné des hommes, un homme de douleurhabitué à la souffrance. Oui, il était semblable à ceux devant lesquels on détourne les yeux. Il étaitméprisé, et nous n’avons fait de lui aucun cas. » Es. 53 : 3

L’apparence, encore l’apparence… Alors que certains détournent le regard, nous avons eu le privilègede tourner nos yeux vers Lui. Dieu le Père nous a révélé la gloire de son Fils !

Puissions-nous continuer sans cesse à Le contempler et à L’aimer ! Il en est digne !
« Qui regarde vers lui est rayonnant de joie, et son visage n’aura pas à rougir de honte. » Ps. 34 : 6

Robert Héris

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